Après Londres en 2024, la réunion annuelle des extensions régionales internet du GéoTLD Group s’est tenue à Leeuwarden aux Pays-Bas les 16 et 17 septembre 2025.

Chaque année, le groupe GéoTLD qui rassemble les extensions internet régionales et locales au niveau mondial tient sa session annuelle dans une région ou une ville qui possède sa propre extension internet. Cette session est l’occasion de faire le point sur l’actualité du secteur et de croiser les expériences des registres gestionnaires.

L’événement était organisé cette année par le .frl, l’extension géographique représentant la province néerlandaise de la Frise (Fryslân), sa langue et sa culture.
Outre le .bzh, étaient notamment représentés au cours de cette session : le .koeln, le .alsace, le .paris, le .berlin, le .eus, le .cat, le .gal, le .frl, le .wien ou encore le .amsterdam.

L’actualité des extensions internet régionales

Au cours de ce programme de deux jours, les membres ont échangé sur les dernières actualités de leurs extensions respectives, discuté avec le représentant de l’ICANN des préparatifs pour le prochain round de candidatures de nouvelles extensions (gTLD) qui s’ouvrira en avril 2026 et exploré les grandes tendances qui façonnent l’Internet et le secteur des noms de domaine.

La réunion a ainsi été l’occasion pour l’extension internet bretonne de partager son actualité marquée en 2025 par les 10 ans du .bzh à Quimper et le lancement de nouveaux services comme la plateforme internet.bzh.

Des extensions internet régionales positionnés sur les enjeux globaux

L’un des moments forts a été la session d’échanges avec les différentes parties prenantes de la communauté ICANN. Le groupe GeoTLD a ainsi dialogué avec les dirigeants du Comité consultatif gouvernemental (GAC) de l’ICANN, de l’Organisation de soutien aux noms génériques (GNSO), du Groupe des parties prenantes des registres (RySG) et du Groupe des registres de marques (BRG).

Les extensions internet européennes ont également échangé sur l’avancée de la directive NIS2 dans leurs différents pays et la mise en place de solutions claires et opérationnelles avec les bureaux d’enregistrement. Les extensions géographiques se basent sur les coordonnées des titulaires pour garantir la qualité et la sécurité des noms de domaine qu’elles gèrent. Elles sont légitimement attentives à pouvoir continuer de vérifier facilement l’éligibilité de leurs titulaires en s’appuyant sur les données whois transmises par les bureaux d’enregistrement.

Le programme Universal Acceptance porté localement

Le programme d’Universal Acceptance porté par le groupe GéoTLD se développe avec l’organisation en 2025 de sessions locales à Strasbourg et Barcelone. L’ICANN (via son programme Universal Acceptance) et les géoTLD poursuivent un objectif commun : permettre à chacun de naviguer et de communiquer sur Internet en utilisant le nom de domaine et l’adresse e-mail correspondant le mieux à ses centres d’intérêt, son identité, son activité, sa culture et sa langue. L’UA garantit la prise en charge transparente des caractères spécifiques à chaque langue dans les noms de domaine et les adresses e-mail ainsi que l’utilisation d’extensions dépassant le format à deux ou trois caractères.

Développée en coopération avec l’ICANN, l’initiative locale GeoTLD UA aide ainsi les extensions géographiques à organiser des activités et des actions de sensibilisation sur l’UA adaptées aux besoins locaux et à répondre aux besoins locaux en matière de formation.

Une formation Universal Acceptance sera proposée aux acteurs bretons lors du prochain NDD Camp à Rennes le 21 novembre 2025. Save the date !