Entreprises de toutes tailles, associations, collectivités, elles ont choisi de communiquer en bzh . Découvrez les témoignages et les motivations de ces différents acteurs qui donnent, grâce à l’extension internet bretonne, une visibilité partagée à la Bretagne sur le web.

Communiquer en .bzh pour les entreprises : « C’est bon pour le business »

entreprises .bzh

La Maison Morel, un ébéniste créateur et restaurateur de meubles installé à Plouvien, la Brasserie Lancelot, fabricant de bières dans le Morbihan, la Métallerie du Trégor, à Plestin-les- Grèves, 2PL, qui pose fenêtres et vérandas, et même la chaîne de télévision locale finistérienne Tébéo… Le point commun entre ces entreprises ? Elles ont toutes un site en .bzh.

“Je m’identifie en tant que dirigeant et entrepreneur breton, à travers le .bzh, à toutes les valeurs bretonnes”, décrit ainsi Anthony Le Roux, le patron du groupe Inmares (photo). Cette entreprise basée à Lorient, ainsi que ses nombreuses filiales, œuvrent dans le domaine du “global management” : les ressources humaines, mais également tous les services aux entreprises, de la gestion de paye au portage salarial. “Le .bzh nous permet de revendiquer notre attachement à la Bretagne comme un élément différenciant et à forte valeur ajoutée vis-à-vis de l’extérieur. Parce que l’image de la Bretagne est celle de la qualité, de la rigueur, du travail, du sérieux, de l’authenticité dans les rapports, des valeurs de solidarité… Avec notre site www.groupeinmares.bzh, on affiche tout ça, et de façon très innovante !”.

Militer pour la Bretagne

association .bzh

« Ce projet me semblait rassembler tout ce pourquoi on se bagarre!” Alors qu’elle est présidente de Skeudenn, Dolorès Casteret engage il y a quelques années son association dans la démarche du .bzh. Skeudenn (www.skeudenn.bzh), c’est une fédération regroupant une cinquantaine d’associations du pays de Rennes, œuvrant dans le domaine de la culture bretonne. En plus de ses fonctions de coordination entre toutes ces structures, Skeudenn organise également des évènements dont le plus célèbre est Yaouank, le plus gros fest-noz de Bretagne.

“Nous avons un côté militant, de promotion de la culture bretonne. Et l’association www.bzh a fait un travail fabuleux de mise en avant de la Bretagne sur la toile. Ce n’était pas un petit projet associatif lambda, mais un projet de développement du territoire, de l’économie… C’est une initiative qui méritait d’être soutenue dans son développement. On devrait tous être en .bzh !”

Bien sûr, et Dolorès Casteret le concède, il n’est pas toujours simple pour des associations basées sur le bénévolat de trouver les compétences techniques nécessaires dans le domaine du Web pour effectuer la bascule. Les écoles Diwan, le Cyber Fest-Noz, Bretagne Culture Diversité, Dastum et d’autres l’ont pourtant faite. “C’est important que les entreprises et les associations se retrouvent sur cette toile. On sera beaucoup plus fort en étant là. C’est le principe du réseau !”

Promouvoir l’identité  bretonne

festival .bzh

Lorsque le .bzh a pu être mis en place, le Festival Interceltique de Lorient (www.festival-interceltique.bzh) a été l’une des premières associations culturelles à s’en doter, en 2014. Le FIL est un festival identitaire, ancré en Bretagne depuis quarante-sept ans, et il nous paraissait tout à fait naturel de passer notre extension de nom de domaine de .com à .bzh.” Lisardo Lombardía est le directeur du plus grand rassemblement dédié à la culture celte au monde. Pour lui, comme pour le Festival du chant de marin de Paimpol, la Saint-Loup de Guingamp ou le Cornouaille à Quimper, la démarche est logique. “C’est une continuité dans la promotion de notre identité bretonne à travers le monde, de notre rayonnement culturel en Bretagne, mais également dans les différents pays celtes et diasporas à travers le monde. Cela nous apporte une touche encore plus marquée de notre identité, tout comme la marque Bretagne.”

Pour les collectivités, un symbole politique fort

collectivité .bzh

Avec 100 000 habitants, installés sur quatorze communes, de Plomelin à Landrévarzec, de Locronan à Ergué-Gabéric, l’agglomération de Quimper-Bretagne-Occidentale est une collectivité importante. Son site Internet ? www.quimper-bretagne-occidentale.bzh. Comme celui de la ville, www.quimper.bzh, il est siglé de l’extension Internet propre à la Bretagne. Et les 1 945 agents employés par ces collectivités disposent même de leur adresse Internet en .bzh ! “Ça n’a pas été quelque chose de facile. Il a fallu tout changer. Non seulement les sites Internet mais aussi l’intranet, le journal interne diffusé en numérique, toutes les adresses mails… Mais c’était quelque chose d’important à faire !” Isabelle Le Bal (photo) est adjointe au maire de Quimper.

Pour elle, le passage au .bzh marque “une vraie volonté politique de mettre en valeur l’identité bretonne à Quimper. C’est plus qu’un slogan, c’est profond. Nous avons des entreprises du patrimoine vivant comme Henriot ou Armor- Lux, des associations avec onze cercles et bagadoù, le Festival de Cornouaille… On est en harmonie avec le monde économique et culturel ! Les symboles sont importants dans la vie publique, parce qu’ils montrent ce qui est caché : notre identité culturelle, vivante et profonde. Le .bzh est un symbole qui la rend visible”. Une réflexion bien comprise des villes de Lannion, Lanester ou Trémel, comme de celles du pays d’Iroise ou de Fougères communauté qui ont aussi opté pour le .bzh…

Article extrait du cahier spécial .bzh publié en partenariat avec le magazine Bretons
Crédit photo : Emmanuel Pain